Les véhicules électriques séduisent de plus en plus d’usagers puisqu’ils représentent à présent plus de 8 % des immatriculations de véhicules neufs. Cependant, le problème des bornes de recharge fait encore souvent hésiter les acquéreurs potentiels.

Le développement du véhicule électrique dans notre pays ?

Pour faire face aux enjeux climatiques et réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, le développement de l’électromobilité est une priorité, régulièrement affichée et confortée notamment dans le projet de loi portant sur la lutte contre le dérèglement climatique. 

Plusieurs mesures incitatives ont été mises en place pour accélérer la transition écologique, dont le bonus à l’achat d’un véhicule propre qui a permis un développement spectaculaire du véhicule électrique ces derniers mois, avec 2 % de part de marché en 2019, 6 % en 2020 et plus de 8 % en 2021. 

Sur cette lancée et avec les engagements des constructeurs, les objectifs ambitieux de 4,8 millions de VE et VHR en circulation en 2028 et 7,5 millions en 2030 sont atteignables.

Venons-en aux bornes de recharge : Quels sont les problématiques à lever en priorité ?

Le déploiement de réseaux d’infrastructures de recharge de véhicules électriques doit accompagner et même anticiper les ventes de véhicules électriques. 

Les bornes de recharge étaient jusque récemment sous-utilisées et certaines le sont encore, et ce pour deux raisons principales : 

La situation évolue depuis un an, l’autonomie augmente permettant d’envisager des déplacements longue distance. Le parc roulant de VE dépasse fin mars 2021 les 370 000 unités pour moins de 220 000 au début 2020 et nous constatons un accroissement massif des projets de déploiement d’infrastructures. Et déjà, on observe que pendant les trois premiers mois de 2021, il s’est déployé plus de bornes que pendant toute l’année 2020 ! 

Les actions du gouvernement et les mesures d’accompagnement y contribuent fortement.

Les autoroutes et les voies rapides : Comment avancent-elles?

Les stations de recharge de haute puissance nécessitent des raccordements électriques pouvant dépasser les 2 MW. Cela implique des délais de raccordement plus longs qu’une simple ouverture de compteur surtout en cas de renforcement de lignes haute tension. Les infrastructures, de 4 à 12 points de charge haute puissance, nécessitent également des investissements et des travaux importants, ainsi qu’une intégration dans le dispositif concessif des aires de service du domaine public. 

Des procédures exceptionnelles ont été mises en place pour anticiper les raccordements avant même la sélection d’un opérateur de bornes sur une aire de service. 

SANEF, le concessionnaire autoroutier de l’ouest, nord et est de la France, vient de lancer un appel d’offres pour équiper ses aires de service de stations de recharge pour les véhicules électriques. L’ensemble de son réseau devrait être équipé d’ici la fin 2022. Les installations avancent rapidement pour déployer une infrastructure de recharge capable d’accompagner le développement des véhicules électriques. Mais un effort important reste à faire pour équiper les les 368 aires d'autoroutes du réseau autoroutier d’ici fin 2022.

Trop d’installations sont aujourd’hui hors service sans que l’utilisateur en soit forcément informé. Quelles mesures sont prévues pour améliorer la qualité de service ? 

La qualité de service est primordial pour sécuriser l’usage de l’électromobilité. Le dispositif ADVENIR offre la possibilité de pouvoir accompagner financièrement la remise à niveau des installations de recharge « obsolètes ». 

Des exigences de qualification pour les entreprises réalisant les installations ou la maintenance des infrastructures apportent un premier niveau de garantie mais la structuration de l’écosystème de la recharge va imposer aux opérateurs, pour rentabiliser leurs investissements, d’avoir des installations qui fonctionnent. 

L’observatoire de la qualité et les travaux sont réalisés par l’AFIREVDes pénalités financières seront prévues pour ceux qui ne respectent pas les obligations. Ce durcissement est voulu par l’État. On va voir se développer la compétition entre opérateurs pour atteindre les meilleures qualités de service possible et l’aspect concurrentiel s’accentuera.

L’utilisation des bornes n’est pas toujours chose aisée, les moyens de paiement sont multiples : comment faciliter le quotidien de l'automobiliste ?

De toute évidence, l’utilisation d’un véhicule électrique est fondamentalement différente de celle d’un véhicule thermique et cela nécessite de l’apprentissage et une préparation. 

Le sujet des moyens de paiement ou des évolutions tarifaires, régulièrement mis en avant dans la presse spécialisée, nécessite quelques explications : 

Le paiement à l’acte est défini comme « la faculté pour l’utilisateur d’un véhicule électrique d’accéder à la recharge et au paiement du service de recharge sans être tenu de souscrire un contrat ou un abonnement ».

ENERGYTRONIK le propose via QR CODE sur l'ensemble de ses solutions 

Les opérateurs d’infrastructures de recharge peuvent développer leur propre offre de badge pour faciliter les paiements, gérer les facturations, proposer des abonnements permettant des tarifs préférentiels, mais également accepter en interopérabilité (roaming) les badges d’autres opérateurs de mobilité. Cette interopérabilité peut être mise en oeuvre par des plates-formes telles que GIREVE. Elle peut occasionner des frais entre l’opérateur de bornes et l’opérateur de mobilité, de quelques centimes d’euros à chaque recharge. Néanmoins, il peut être intéressant si l’on se recharge régulièrement sur plusieurs réseaux d’avoir les badges de chacun de ces réseaux, un peu comme on dispose de plusieurs cartes de fidélité de nos enseignes commerciales préférées.

La solution la plus simple reste celle du  plug & charge

Nous restons à votre écoute pour vous accompagner dans votre projet.